Minigrip® Recyclé, quelle est notre démarche?

Minigrip® Recyclé, quelle est notre démarche?

Présentation de l’innovation :

Nous avons fait évoluer le sachet Minigrip Original en version PCR (Post-consumer recycled).

Pratique et robuste, il est utilisé et réutilisé pour le transport, le rangement, la préservation ou encore le stockage. La gaine et la fermeture sont extrudées ensemble au sein de la même filière, évitant ainsi d’avoir à souder ultérieurement le zip sur le film, ce qui assure une robustesse et une esthétique inégalées. L’utilisation d’une seule matière, le polyéthylène, permet au sachet d’être recyclable dans son intégralité.
Nous avons mis au point la version PCR, qui contient au moins 30% de recyclé post-consommation, ce qui permet à notre sachet Minigrip d’être recyclé en plus d’être recyclable.
Avec son système d’extrusion unique, le sachet Minigrip PCR connaît quelques imperfections visuelles mettant ainsi en évidence la présence de recyclé PCR.

Pourquoi cette innovation ?

Aujourd’hui, le sachet plastique est indispensable pour certains usages grâce à sa résistance et à ses barrières protectrices ou de préservation. La gamme PCR répond à cette demande de sachets plastiques refermables, dans le respect du développement durable.
La fabrication de la gamme Minigrip PCR est en adéquation avec les exigences de notre marché et les nouvelles réglementations environnementales. En plus de préserver les ressources naturelles et de lutter contre les déchets sauvages, le recyclage mécanique (dont est issu le recyclé incorporé) est la fin de vie ayant le plus faible impact environnemental. Le recyclage évite l’incinération et/ou l’enfouissement des déchets plastiques.

Quelle est notre démarche ?

Notre service R&D travaille sur la formulation des matières plastiques et des additifs que nous pouvons utiliser dans la fabrication de nos sachets. La complexité pour la fabrication des sachets Minigrip PCR est de ne pas avoir de trous lors de l’extrusion de la gaine polyéthylène recyclé, ainsi que d’extruder une fermeture conforme contenant plus de 30% de recyclé en même temps. Pour cela il est nécessaire de sélectionner la bonne source de PE recyclé et de créer la bonne formulation, le bon dosage de granules plastiques. Une fois la bonne composition créée pour la sacherie neutre, nous avons étoffé notre gamme Minigrip PCR en ajoutant du colorant ou des additifs permettant d’obtenir des propriétés anti-UV ou antistatique. Le développement et la fabrication de ces sachets ont été réalisés exclusivement en interne.

 

A quel secteur le Minigrip PCR est-il destiné ?

Les sachets Minigrip PCR sont destinés à tous les secteurs ne nécessitant pas de contact alimentaire : Mode et textile, Industrie, Bricolage.
La solution PCR est adaptée à toutes les gammes Minigrip : antistatique, anti-UV, opaque, neutre avec ou sans zone d’écriture et de différentes épaisseurs (de 60 à 100 µm).

 

Quel(s) sont les bénéfices/avantages ?

  • Un sachet plus respectueux de l’environnement.
  • Une éco-contribution plus faible à payer pour la mise sur le marché de l’emballage en France (une prime importante est en effet déduite de la taxe CITEO grâce aux 30% minimum en recyclé PCR dans ces sachets).
  • La mise à disposition de sachets refermables, réutilisables, recyclés et recyclables.

 

Qu’est-ce qui distingue l’innovation de l’offre existante ?

Les sachets Minigrip sont des incontournables de la sacherie flexible. Réalisés en mono-matière PE (polyéthylène), ils sont recyclables à 100% et sont réutilisables grâce à leur système de fermeture intégré directement lors de l’extrusion. La nouvelle offre PCR, répond aux nouvelles exigences du marché en termes d’incorporation de recyclé post-consommation, tout en conservant la recyclabilité et la réutilisabilité de la gamme Minigrip Original. Cette gamme contient au moins 30 % de PE recyclé post consommation.

Les tendances de l’emballage en France et dans le monde

Les tendances de l’emballage en France et dans le monde

Les tendances de l'emballage en France et dans le monde

Le secteur de l’emballage est un des secteurs où l’innovation est très présente, pour s’adapter en permanence aux attentes des consommateurs et des marques. Imagination, technologie et optimisation ont encore une place importante. Alors quelles sont les grandes tendances dans le secteur de l’emballage ? Quelles spécificités en France par rapport au reste du monde ? Plusieurs grandes tendances s’installent depuis plusieurs années : des emballages respectueux de la planète, utiles et sécurisés qui offrent une transparence.  

Tendance de l’emballage N°1 : le respect de la planète

Le respect de la planète, la consommation raisonnable, la lutte contre le réchauffement climatique ne sont plus des tendances mais des prérequis pour les consommateurs. Nous sommes passés de la simple prise de conscience du problème à la volonté de le résoudre, individuellement et collectivement.  

Or, l’emballage est le support idéal pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs grâce à l’innovation. Concrètement, cela se traduit par : 

  • une diminution des emballages superflus avec moins de matière, un poids plus léger pour le transport, un stockage facilité ; 
  • une éco-conception, des matières premières bio, une chaîne de production maîtrisée ; 
  • une durabilité avec des emballages recyclés et recyclables. 

Dans ce domaine, les entreprises doivent encore faire preuve de pédagogie. Ainsi plus de 6 Français sur 10 considèrent que les industriels ne font pas suffisamment d’efforts dans la conception d’emballages durables ou alors les Français ignorent les efforts réalisés (source : sondage IFOP mai 2020 pour all4pack). 

Cette tendance dépasse largement les frontières françaises et se retrouve partout en Europe, en particulier dans les pays nordiques. Même dans le reste du globe, les innovations sont nombreuses. Par exemple, citons cette chilienne qui développe un bioplastique à base d’algues marines ou cette italienne qui travaille sur des emballages alimentaires 100% biodégradables conçus avec des restes des fruits et légumes, des bactéries et des levures. 

Tendance de l’emballage N°2 : la sécurité

Un emballage durable mais protecteur ! Il est essentiel que l’emballage conserve sa vocation première de protection en évitant les contaminations et en permettant une meilleure conservation des aliments notamment. 

Un sondage réalisé en pleine crise sanitaire de COVID-19 apporte des informations intéressantes : 85 % des Français considèrent l’emballage globalement utile et 40 % déclarent acheter depuis la pandémie davantage de produits avec emballage. Cela confirme l’importance de la sécurité apportée par les emballages (source : sondage IFOP précité). 

Les emballages intelligents offrent des informations sur l’état de conservation, la température et permettent de détecter des incidents. 

La récente crise sanitaire mondiale montre à quel point nous sommes tous impliqués par la sécurité, particulièrement dans le secteur alimentaire. 

Tendance de l’emballage N°3 : l’utilité

Pourquoi un emballage ne devrait servir qu’une fois ? Une des grandes tendances consiste à transformer l’emballage en un autre objet, lui offrant une seconde utilité. Par exemple, un carton de pizza se transforme en rétroprojecteur ou un emballage de chemise devient un cintre ou encore une boîte à chaussures devient un masque ou un jouet pour enfant. 

L’emballage doit également s’adapter aux nouveaux modes de vie. Par exemple, l’essor du vélo dans les grandes villes a conduit un célèbre fast-food à proposer un packaging qui permet d’accrocher son menu au guidon et ainsi le transporter facilement. 

L’utilité consiste aussi à faciliter la vie du consommateur en proposant des packaging souples, plus faciles à transporter, plus faciles à ouvrir et à refermer et plus faciles à stocker. 

Tendance de l’emballage N°4 : la transparence

L’emballage connecté ou emballage intelligent se développe dans le monde entier. Cela offre aussi aux consommateurs des informations complètes sur les conditions de fabrication du produit et sa traçabilité. Le succès des applications comme Yuka en France ou Smart Label aux États-Unis confirme cet engouement pour tout savoir d’un produit grâce à son smartphone. 

La transparence est requise chez les fabricants : le consommateur engagé veut tout connaître des produits qu’il achète, non seulement les ingrédients ou les matières premières mais également le pays de fabrication, la chaîne logistique, l’emballage, la distribution, les conditions de recyclage, la marque. 

L’emballage intelligent permet également aux entreprises de récolter des données et à terme de pouvoir individualiser les offres. En passant son smartphone sur l’emballage alimentaire, demain, nous aurons des idées de recettes de cuisine ou nous aurons accès à une vidéo montrant la fabrication. 

Tendance de l’emballage N°5 : l’authenticité

Enfin, dernière grande tendance relevée ces dernières années, le goût du vrai, du local, du fait-main. Ainsi, une nostalgie doublée d’une volonté d’affirmation d’une identité locale ou nationale conduisent à des emballages traditionnels. 

Des exemples venus du Japon, de Norvège ou du Royaume-uni affirment une volonté de retour à des gestes ancestraux, à des traditions, à un savoir-faire que l’on croyait perdu. 

En conclusion, la technologie et l’innovation doivent se mettre au service de la transparence et de la durabilité. Chez Flexico, nous concevons des emballages refermables innovants, éco-conçus et durables. Le sachet Minigrip, qui existe depuis plus de 60 ans, montre encore que l’innovation est toujours possible, sans augmenter les coûts ! Avec Minigrip Biosourcé, nous proposons un emballage mono-matière, recyclable, réutilisable et fabriqué à partir d’une matière naturelle renouvelable, le plaçant au coeur du cercle vertueux des principes de l’économie circulaire.

> Pour en savoir plus sur la politique de gestion des déchets de Flexico, rendez-vous sur la page Flexico, un acteur éco-responsable.

> Pour aller plus loin, découvrez notre Livre Blanc sur la Réforme de l’Économie Circulaire.

Quels enjeux liés à l’usage de matières recyclées dans l’emballage ?

Quels enjeux liés à l’usage de matières recyclées dans l’emballage ?

matières recyclées

Le recyclage des emballages plastique est une composante forte de la réduction des déchets. Intégrer du plastique recyclé dans des nouveaux emballages est en effet une pratique courante. Pourtant, les enjeux listés par le Conseil national de l’emballage sont nombreux et posent un certain nombre de limites.

Enjeu n°1 : veiller à la disponibilité de la ressource

Du plastique, on en produit. Par millions de tonnes chaque année. Pourtant, en abordant le sujet de l’usage de matières recyclées, on se heurte systématiquement à la question de la disponibilité de la ressource. Cela peut prêter à sourire mais la problématique est réelle.

En effet, recycler du plastique est une chose. Le recycler en respectant le cahier des charges qu’impose l’usage de matière recyclée dans un emballage en est une autre. C’est là que le bât blesse, car ces exigences regroupent à la fois :

  • le respect de la qualité de la matière ;
  • la réglementation en termes de contact alimentaire ;
  • la traçabilité des matériaux recyclés ;
  • l’équilibre économique entre l’offre et la demande ;
  • les investissements à consentir dans les unités de recyclage.

La problématique de la qualité de la matière plastique recyclée

En prenant le cas du polystyrène (PS), la technique actuelle de recyclage est mécanique. Elle ne permet pas d’atteindre un niveau de qualité intrinsèque suffisant pour être employé dans les emballages à contact alimentaire. Des technologies basées sur la chimie sont en cours de développement. Si elles parviennent au stade industriel, le PS recyclé devrait alors trouver davantage de débouchés.

La réglementation relative au contact alimentaire

Pour l’heure, seul le règlement européen n°1935/2004 du 27 octobre 2004 fixe des règles concernant l’aptitude des matériaux à entrer en contact avec les denrées alimentaires. Les acteurs du recyclage devront cependant être réactifs en cas d’évolutions dans les textes de loi.

La traçabilité des matériaux recyclés

Comment savoir d’où vient le plastique recyclé intégré dans un emballage ? Comment être sûr qu’il est exempt de toute forme de produit chimique interdit ? Lever ce frein, techniquement et réglementairement, est un préalable indispensable. Pour le moment, même si ce point est encore flou, il est possible de se baser sur la norme européenne EN 15343:2007, qui fixe un certain nombre d’exigences quant à la traçabilité des matériaux recyclés présents dans un nouvel emballage. Notamment, une série de contrôles est préconisée, portant sur :

  • la quantité et la qualité des matériaux recyclés intégrés dans l’emballage ;
  • la qualité du process de recyclage ;
  • la qualité de l’emballage issu de la chaîne.

Une certification, par exemple délivrée par l’organisme EuCertPlast, permet de rassurer le consommateur quant au respect des exigences de cette norme.

L’équilibre économique entre l’offre et la demande de matière recyclée

Aujourd’hui, une tonne de plastique recyclé n’est pas compétitive par rapport à la même quantité de plastique « vierge ». Même si le coût technologique peut baisser avec des volumes plus importants, la tension entre l’offre de matière recyclée et la demande pourrait déséquilibrer l’économie du secteur. En effet, il est inutile de recycler du plastique si les débouchés ne sont pas assurés. A contrario, si le besoin en matériaux recyclés dépasse la quantité disponible, la production en pâtira. Il faut donc activer certains leviers fiscaux pour obtenir une balance favorable au plastique recyclé.

C’est justement l’objectif du dispositif de soutien Orplast, pour « Objectif Recyclage Plastiques », lancé par l’ADEME en 2016. Sous forme d’appels à projets, il permet d’une part de subventionner l’apport de matières plastiques recyclées en faveur des producteurs de matériaux à base de plastique recyclé. D’autre part, il finance la recherche et le développement en vue de mettre au point des méthodes plus performantes d’intégration de plastique recyclé dans les nouveaux matériaux. Un nouvel appel à projets, doté d’une enveloppe de 15 à 30 millions d’euros a été annoncé par le gouvernement le 5 juin 2020.

Investir dans les unités de recyclage

Afin de suivre les évolutions réglementaires, les techniques de recyclage vont devoir progresser. Cela permettra l’intégration d’un taux plus élevé de plastique recyclé dans les emballages. Des investissements devront donc être consentis à la hauteur des exigences.

Enjeu n°2 : protéger la santé des consommateurs

Les médicaments, la nourriture ou la boisson sont autant d’exemples pour lesquels est attendu un emballage sans risque pour la santé des consommateurs. Or, comment s’assurer de l’absence de contamination des matières plastique ? Le plastique à recycler doit être sain, ou à défaut il doit l’être après recyclage. Cela suppose des techniques de lavage et de décontamination parfaitement au point. Des contrôles permettent ensuite de vérifier la conformité vis-à-vis de la réglementation. À l’heure actuelle, ces technologies ne sont pas encore vraiment accessibles, tout du moins à un coût économiquement acceptable.

Enjeu n°3 : l’engagement des parties prenantes

Quand bien même ces technologies seraient au point et rentables, l’approbation et la confiance du public seraient difficiles à obtenir. Les metteurs en marché devront, à un moment donné, affronter la peur des consommateurs. Il leur faudra mettre en place une transparence sans faille pour ne pas mettre leur image en péril et éviter tout scandale.

Enjeu n°4 : anticiper et suivre les évolutions réglementaires

Qu’elle interdise, qu’elle oblige ou qu’elle fournisse une feuille de route, la réglementation nationale ou européenne évolue vite. Il faut donc être prêt à y faire face. Ne pas se contenter de suivre les lois européennes et française est le maître mot. En effet, il faut garder un œil sur ce qui se passe en dehors de nos frontières. Parfois, les bonnes idées viennent d’ailleurs. Aussi est-il aisé de prédire qu’une évolution favorable des règles à l’étranger puisse être vue comme une opportunité dans nos contrées. S’y préparer, anticiper, peut donc constituer un avantage concurrentiel. Le Royaume-Uni par exemple envisage de taxer les emballages en plastique qui n’incluraient pas un minimum de 30 % de matière recyclée, à l’horizon 2022.

Enjeu n°5 : l’acceptation par les consommateurs

Selon une étude Citeo de 2018, plus de 90 % des consommateurs voient d’un bon œil l’incorporation de matières recyclées dans les emballages. Cela tombe bien car, pour l’heure, plus de 50 % du polyéthylène recyclé est intégré à la fabrication de bouteilles.

Concernant les autres types de plastique, le compte n’y est pas à cause des enjeux vus précédemment. Seul l’avenir nous dira si tous les obstacles auront pu être franchis et si l’incorporation de plastique recyclé dans les emballages deviendra la norme.

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Quelles sont les idées reçues sur l’économie circulaire ?

Quelles sont les idées reçues sur l’économie circulaire ?

les idées reçues sur l’économie circulaire

L’économie circulaire est une des solutions pour lutter contre le changement climatique. Adoptée en France début 2020, une loi définit les grandes étapes pour changer nos pratiques et adopter le cercle vertueux de l’économie circulaire. C’est une des clés pour lutter contre l’épuisement des ressources et la fin de la biodiversité. 

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Les objectifs sont nombreux : minimiser le gaspillage, créer des produits durables, repenser tout l’écosystème de fabrication, depuis l’éco-conception des produits jusqu’à leurs emballages. Face à cela, de nombreuses idées reçues sur l’économie circulaire persistent. Elles indiquent que le changement de culture, du producteur au consommateur, nécessite de la pédagogie et des informations vérifiées et claires. Voici quelques exemples d’idées reçues : 

L’économie circulaire coûte cher

Encore de nouvelles contraintes réglementaires imposées par l’Europe ! Certains industriels y voient exclusivement une hausse de leurs coûts. Pourtant, c’est la raréfaction des matières premières qui entraîne le plus souvent une augmentation des prix. Surtout quand elles sont extraites ou fabriquées de l’autre côté du globe, avec des coûts de transport importants. 

A l’inverse, anticiper les futures obligations légales est un levier d’innovation pour les services de Recherche & Développement. Entrer dans le cycle des 4R (réduire, recycler, recréer, réutiliser) permet d’exploiter à nouveau, voire à l’infini, des matières de base et donc de diminuer ses coûts de fabrication. 

Autre avantage, et non des moindres, l’économie circulaire permet une fabrication française et locale.  Le recyclage peut être internalisé ou réalisé à proximité. Cela coûte moins cher que d’envoyer des tonnes de déchets dans des pays lointains. 

A moyen terme, les investissements nécessaires sont vite rentabilisés. Le plus important est de changer les mentalités, de transformer une contrainte en opportunité. L’image de l’entreprise en sort renforcée ! L’adoption de pratiques tirées de l’économie circulaire devient un élément différenciant pour l’entreprise. Les consommateurs exigeants sont de plus en plus attentifs à des changements profonds plutôt qu’à des effets d’annonce. 

Chez Flexico, nous pensons que le respect de la planète va de pair avec une cohérence économique et un respect des consommateurs. Nous innovons et mettons une technologie de pointe au service d’une éco-conception de l’emballage, tout en maîtrisant les coûts. 

L’économie circulaire n’offre pas toute la sécurité nécessaire

Les scandales agroalimentaires, les perturbateurs endocriniens, les conséquences liées au glyphosate ont généré une méfiance des consommateurs. Ils veulent retrouver le goût de l’authentique, du sain et du sûr

Dans un monde où l’information, avérée ou non, circule vite, la pédagogie est essentielle. 

Prenons l’exemple de l’emballage alimentaire. La première obligation est de garantir la parfaite sécurité des consommateurs. En utilisant plusieurs fois des emballages en verre ou en carton, peut-on assurer une hygiène parfaite ? Cela fonctionne pour certains produits mais ne saurait devenir la règle pour tout type d’aliments. Il faut donc innover, réduire les sur-emballages non indispensables, tout en assurant une parfaite maîtrise de la sécurité et éviter toute contamination extérieure ! 

Lors de la pandémie de Covid-19, de nombreux commerçants ont refusé que leurs clients apportent leurs propres emballages pour les aliments proposés en vrac. Ainsi, dès qu’une crise sanitaire pointe à l’horizon, les vertus de l’emballage unique sont mises en avant ! 

Si le plastique souffre d’une image moins verte que le papier, le verre ou le carton, c’est surtout en raison d’une mauvaise information sur les nouveaux emballages existants. Peu de secteurs offrent autant d’innovation pour apporter à la fois la sécurité alimentaire et les vertus du recyclage.  

Chez Flexico, nous innovons pour assurer la sécurité de tous : les enfants, avec nos sachets Safegrip impossibles à ouvrir rapidement par les petites mains ; tous les consommateurs avec des emballages sans bisphénol A. Nous nous inscrivons dans l’économie circulaire également avec l’initiative SAVE FOOD pour lutter contre le gaspillage alimentaire qui représente ⅓ des aliments produits pour la consommation humaine. C’est aussi un élément clé de l’économie circulaire ! 

L’économie circulaire ne sert à rien

Les détracteurs du changement climatique et les fervents défenseurs d’une décroissance se rejoignent sur un point : toute mesure proposée est inutile car soit elle n’est pas nécessaire, soit elle est insuffisante ou arrive trop tardivement. Entre climato-sceptiques et écolo-pessimistes, les pragmatiques, les “faiseurs” ont du mal à se faire entendre. 

Dédiés aux consommateurs bobos ou aux entreprises adeptes du greenwashing, l’économie circulaire ne servirait-elle finalement à rien ?

Prenons l’exemple du tri sélectif : seul un français sur deux trie systématiquement, ce qui n’empêche pas le recyclage des emballages (70 % en 2018) et du papier (59 %) de progresser.  C’est 1.6 million de tonnes de CO2 évitées, soit l’équivalent de 780 000 voitures en circulation pendant un an ! (source : CITEO) Comment peut-on dire que cela ne sert à rien ? 

Dans notre monde de data, chaque petit pas, chaque avancée peut être mesurée, sur le court terme comme sur le long terme. Mais il faut réussir à faire entendre la voie du changement, les avancées quotidiennes et l’innovation. Les clients les plus exigeants, les plus conscients de l’impact de leur consommation, cherchent des informations claires et précises sur le cycle de vie du produit, les démarches des entreprises pour limiter leur impact environnemental et pour s’inscrire dans le cercle vertueux de l’économie circulaire. 

Pour ces consommateurs comme pour les détracteurs de l’économie circulaire, il est nécessaire de mesurer et de partager les données sur les résultats. 

Chez Flexico, nous innovons pour offrir à nos clients des emballages fabriqués en France, recyclables, sûrs, et nous mesurons les impacts en terme de coûts, d’image et de résultats auprès de nos clients. 

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Quelle différence entre recyclable et recyclé ?

Quelle différence entre recyclable et recyclé ?

Recyclable et recyclé

Beaucoup de personnes ont tendance à confondre les mots « recyclable » et « recyclé ». Pourtant, bien que partageant une racine commune, ces deux termes ne répondent pas à la même définition. Cet article va être l’occasion de bien les distinguer, une fois pour toutes.

Qu’est-ce qu’un matériau recyclable ?

Qui dit recyclage dit réintroduction, après traitement, dans la production d’un nouveau produit. Un matériau recyclable doit donc, notamment, répondre à cette exigence. De nos jours, la plupart des matériaux sont recyclables, à l’instar de :

  • l’acier ;
  • l’aluminium ;
  • le carton ;
  • le papier ;
  • le plastique ;
  • le polystyrène ;
  • le verre.

Ceux-ci proviennent de déchets ménagers et peuvent rejoindre des filières de recyclage spécifiques. Il existe également des filières réservées aux autres déchets, industriels ou issus des déchetteries, qui peuvent comprendre le bois, les pneumatiques, les déchets verts, les textiles…

Quelles règles pour qu’un matériau soit recyclable ?

L’éco-organisme Citeo a publié un guide des règles de recyclabilité afin de les comprendre. En effet, qu’un matériau soit intrinsèquement recyclable ne suffit pas. Il doit également répondre à un certain nombre de paramètres spécifiques.

Le matériau considéré peut être associé à un autre matériau dans un produit ou un emballage. Les deux peuvent même être intrinsèquement recyclables. Toutefois, s’ils appartiennent à des filières de recyclage différentes, seul l’élément principal sera effectivement recyclable. 

C’est par exemple le cas d’une étiquette papier enroulée autour d’une bouteille en plastique. Seule cette dernière pourra intégrer un processus de recyclage.

Par ailleurs, certains matériaux doivent répondre à des critères précis. C’est le cas du papier, du carton, du verre et du plastique. Pour commencer, le papier et le carton doivent être composés majoritairement de matériaux fibreux. Dans le cas contraire, ils ne seront pas recyclables.

Concernant le verre, certaines restrictions empêchent sa recyclabilité complète. Il s’agit par exemple de types de verres spécifiques, tels que le cristal ou la céramique, qui ne sont pas recyclables.

Le cas des plastiques est plus complexe, car ils doivent avant tout être catégorisés en fonction de leur composition. Il y a les plastiques souples d’un côté, puis les plastiques rigides, lesquels sont séparés en trois catégories : PET, PE/PP et autres. Les critères concernant les plastiques souples ou rigides sont relativement complexes. Le guide de Citeo en expose les détails. Selon ces critères précis, le plastique sera recyclable ou non. En tout état de cause, un plastique rigide qui n’appartient pas aux familles PET, PE ou PP n’est pas recyclable.

Comment reconnaître un matériau recyclable ?

Plusieurs logos existent en fonction du matériau. Si l’un d’entre eux est présent sur le produit ou l’emballage, alors il peut être recyclé :

  •  : concerne l’acier ;
  •  : concerne l’aluminium ;
  •  : le logo Triman est apposé sur les emballages recyclables qui peuvent être triés en tant que tel ;
  •  : le ruban de Moebius sans chiffre à l’intérieur indique que le matériau est recyclable.

Il ne faut pas les confondre avec les logos « Point vert », « Eco-Folio » ou « Citeo » qui indiquent uniquement que le producteur de cet emballage a versé sa contribution écologique à un éco-organisme.

Quelle est la différence avec un matériau recyclé ?

Dès lors, il est aisé de comprendre la différence entre un matériau recyclable et un matériau recyclé. Le premier possède un ensemble de caractéristiques lui permettant d’intégrer, théoriquement, une filière de recyclage existante. Le second a effectivement rejoint une telle filière et a pu être transformé en vue d’une intégration dans un nouveau produit.

Pourquoi tous les matériaux recyclables ne sont-ils pas recyclés ?

En effet, tous les matériaux recyclables ne sont pas recyclés. Pourquoi ? D’une part parce que le tri n’est pas effectué par l’ensemble de la population. D’autre part, quand bien même le tri serait réalisé, des erreurs peuvent parfois conduire à des « refus de tri ». Cela signifie qu’une benne contenant des produits non recyclables ne rejoint pas la filière de recyclage mais celle des ordures ménagères.

Les chiffres du recyclage en France en 2018, fournis par Citeo, illustrent bien cet écart. Si 88 % des Français trient seuls 48 % d’entre eux le font systématiquement. En découlent des taux de recyclage par matériau qui peuvent encore grandement être améliorés :

  • 44 % pour l’aluminium ;
  • 68 % pour les papiers et cartons, à détailler entre les briques alimentaires pour près de 53 % et les autres papiers/cartons pour 69 % ;
  • la performance pour le plastique est mauvaise, à moins de 27 %, se répartissant entre 58 % des bouteilles et flacons en plastique souple recyclées et à 4 % pour les autres plastiques ;
  • près de 87 % pour le verre.

Cas des plastiques : les raisons de l’écart important entre recyclable et recyclé

Il est important de noter, pour le plastique, que ces chiffres peuvent s’expliquer. En effet, les consignes de tri actuelles concernant les plastiques sont floues. Beaucoup de Français hésitent entre les plastiques à trier et ceux à jeter dans la poubelle d’ordures ménagères. De ce fait, en cas de mauvais choix, si du plastique non recyclable arrive dans la filière de recyclage, la benne sera éliminée. D’un autre point de vue, s’il est recyclable mais atterrit avec les ordures ménagères, il ne sera pas recyclé non plus.

Pour pallier cette problématique, une extension des consignes de tri concernant le plastique est testée depuis quelques années. Aujourd’hui, environ 24 millions de Français sont concernés. Pour les autres, l’objectif est de pouvoir envoyer la totalité des plastiques dans les filières de recyclage d’ici la fin de l’année 2022. Nul doute que ceci permettra d’accroître substantiellement les performances de tri et donc le taux de recyclage pour ce matériau.

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Qu’est-ce que l’éco-conception des emballages ?

Qu’est-ce que l’éco-conception des emballages ?

l'éco-conception des emballages ?

 

L’éco-conception consiste à concevoir des emballages ayant un impact environnemental moindre par rapport à celui des générations précédentes. Contrairement aux idées reçues, la simple réduction de la masse de matière n’est pas le seul levier envisageable. D’autres paramètres doivent être pris en compte, comme cet article le montrera.

Les enjeux de l’éco-conception des emballages

Éco-concevoir est devenu un enjeu majeur industriel. La pollution des océans due aux plastiques, la difficulté du recyclage, l’amoncellement des déchets… Autant de raisons qui démontrent que le moment est venu de changer son approche en termes de production. Parier en faveur d’un avenir plus vertueux, c’est notamment concevoir différemment les emballages.

Dans ce but, le Conseil national de l’emballage a mis au jour neuf enjeux qu’une démarche d’éco-conception doit impérativement intégrer :

  1. Réduire les impacts environnementaux des produits développés actuellement ;
  2. Conduire une réflexion en vue de réduire l’empreinte carbone des produits existants ;
  3. Identifier, puis maîtriser, chaque risque et coût relatifs au cycle de vie des produits ;
  4. Réduire autant que possible les coûts de transport, des matières premières et des emballages ;
  5. Savoir anticiper les critiques négatives provenant des diverses parties prenantes ;
  6. Prévenir les évolutions réglementaires pour mieux s’y préparer ;
  7. Considérer l’aspect environnemental comme un pilier de créativité et d’innovation ;
  8. Mettre en avant une démarche « verte » sincère pour obtenir le soutien du public ;
  9. Se démarquer de la concurrence pour conquérir de nouveaux marchés.

Dès lors, si chaque étape de la conception d’un emballage prend l’ensemble de ces enjeux en considération, cela rendra ledit emballage le plus vertueux possible. Ce n’est qu’à ces conditions que l’on pourra réellement parler d’éco-conception.

L’analyse du cycle de vie des emballages

Pour que l’éco-conception soit réalisée de la façon la plus efficace possible, il faut donc raisonner en termes de cycle de vie complet de l’emballage. Pour cela, il faut tout d’abord bien appréhender sa définition et comment se formalise son analyse.

Le cycle de vie d’un produit considère l’ensemble des étapes de sa conception à sa fin de vie. Il se décompose comme suit :

  • conception, par un bureau d’études par exemple ;
  • extraction ou fabrication des matières premières qui le composent ;
  • fabrication de l’emballage ou du produit ;
  • transport vers les différents entrepôts de stockage ;
  • utilisation par le client final ;
  • fin de vie, incluant le tri, le recyclage ou l’élimination.

En considérant chacune de ces phases, l’analyse du cycle de vie consiste à étudier leurs impacts sur l’environnement. Pour ce faire, il faut prendre en compte plusieurs aspects, parmi lesquels :

  • les écosystèmes, qu’ils soient terrestres, aquatiques, aériens… ;
  • l’épuisement des ressources naturelles ;
  • la santé des hommes.

Dès lors, une conception écologique est celle qui prendra en compte le plus de facteurs et en réduira les impacts au maximum.

Emballage éco-conçu : les leviers pertinents à prendre en compte

Le Conseil national de l’emballage a publié un guide méthodologique sur l’éco-conception. Il aborde six points-clés qui, associés à une analyse du cycle de vie approfondie, permettent de créer et exploiter des emballages plus respectueux de l’environnement.

  1. Prendre en compte chacune des parties intéressées dès la conception

La forme, la masse, le volume, le transport ou encore le format de poche ou familial sont autant de facteurs qui peuvent influencer à la fois le consommateur que le producteur. Faciliter la vie du premier peut parfaitement nuire au deuxième, et inversement. Une approche globale est donc primordiale.

  1. Ne pas négliger la perception de son utilisation par le consommateur

Le consommateur peut avoir l’impression de gaspiller du produit, de perdre son temps à ouvrir un emballage ou de ne pas maîtriser son impact sur l’environnement. Dès lors, il va chercher à acheter le produit le plus à même de le rassurer sur ces aspects. La réponse d’un industriel peut passer par des éco-recharges, des ouvertures et fermetures faciles ou par une facilité de préhension optimale.

  1. Raisonner sur l’ensemble du cycle de vie pour éviter tout transfert d’impact

Il ne faut pas qu’en améliorant de façon démesurée un aspect du cycle de vie, un autre s’en trouve totalement dégradé. Sinon au final, l’impact environnemental de l’emballage sera moins vertueux, ce qui serait contre-productif.

  1. Optimiser la quantité de produit de l’emballage

Que ce soit en termes de masse ou de volume, l’emballage doit rester résistant lors de son utilisation, du transport et du stockage. En jouant sur certains paramètres, il est cependant possible de réduire la quantité de matière. Parfois, en modifiant légèrement la forme du contenant, il est possible d’en empiler plusieurs. Cela sera bénéfique en termes de stockage et de transport et donc pour l’environnement.

  1. Rationaliser l’utilisation des ressources naturelles lors de la phase de production

Les ressources naturelles sont consommées à diverses étapes du cycle de vie, notamment lors de la production ou du transport. Il est dès lors possible d’utiliser moins de matières, telles que pour l’emballage en tant que tel ou pour les encres utilisées pour l’étiquetage. Par ailleurs, la réduction de la consommation des véhicules par unité transportée peut passer par l’augmentation du nombre d’unités chargées via l’optimisation de leur volume ou des flux logistiques. 

  1. Ne pas oublier de considérer la fin de vie des emballages

Enfin, le dernier point-clé de l’éco-conception porte sur la gestion de la fin de vie de l’emballage. Peut-il être réemployé ou recyclé facilement et à faible coût ? Quelle est la valeur ajoutée des matériaux utilisés après recyclage ? Le consommateur est-il suffisamment informé sur ces aspects ?

Éco-concevoir un emballage est le fruit d’un long processus de réflexion. Le chemin pouvant être semé d’embûches, plusieurs outils d’aide à la décision ont été développés. Sans les citer de façon exhaustive, il existe FEEL, proposé par Citeo, l’éco-organisme qui gère la fin de vie des emballages et des papiers pour plus de 28.000 entreprises en les transformant en nouvelles ressources. Il s’agit d’une application disponible gratuitement sur Internet pour les adhérents Citeo, qui permet notamment un diagnostic rapide.

> Pour en savoir plus sur la politique de gestion des déchets de Flexico, rendez-vous sur la page Flexico, un acteur éco-responsable.

> Pour aller plus loin, découvrez notre Livre Blanc sur la Réforme de l’Économie Circulaire.

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